L’autoconsommation est l’avenir de la transition énergétique, c’est ce qu’affirment encore quatre présidents d’organisations professionnelles du génie électrique dans une tribune au journal Le Monde.

L’autoconsommation, volet prometteur de la transition écologique

L'autoconsommation c’est le fait de consommer sa propre production d’électricité. Une pratique amenée à se développer fortement pour deux raisons : la baisse des coûts de production des installations d’électricité à partir de sources renouvelables, et la hausse du prix de revente de l’électricité.

En effet, avec la politique de soutien à la filière photovoltaïque, le prix d’une installation solaire est de plus en plus attractif, puisque le coût a quasiment été divisé par trois en 10 ans. Et face à la hausse du prix de l’électricité dans les années qui viennent, l’autoconsommation permet de connaître son prix de revient dès le début d’un projet. Plus sécurisant.

Consommer sa propre énergie permet également d’être plus attentif à ses habitudes énergétiques. D’autant plus facilité avec le développement de la domotique. Ce qui incite également à faire plus attention à ses consommations et à les réduire.

Autoconsommation : Du retard à rattraper à l’échelle européenne

En France, le photovoltaïque couvrait en 2017 moins de 2 % de l’électricité consommée en France, selon les chiffres de RTE (Réseau de transport d’électricité) ! Avec un tel retard, le potentiel de croissance du photovoltaïque est très élevé.

Pour ce qui est de l’autoconsommation, nous n’en sommes qu’à ses balbutiements : 33 600 installations pour près de 70 millions d’habitants en France. C’est ce que rappelait David Geau d’Enerplan (Professionnels de l’énergie solaire) au Colloque FNCCR le 12 décembre 2018. En comparaison, on compte déjà en Allemagne près de 1,5 millions d’installations, 750 000 au Royaume-Unis ou encore 630 000 en Italie.

En France, l’autoconsommation a donc encore un bel avenir devant elle !

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