6 ans, 50 pays, en 101 escales, tel est l’objectif de l’Energy Observer ! Premier catamaran à l’hydrogène et autonome en énergie grâce à la mixité énergétique, ce bijou technologique s’apprête à réaliser le premier Tour du Monde « propre ». Parrainé notamment par Nicolas Hulot, le projet est entre de bonnes mains. En effet, les deux leaders de cette expédition, Victorien Erussard et Jérome Delafosse sont aussi bien passionnés que talentueux.


Ce n’est pas la mer qui prend l’homme, mais l’Energy Observer qui prend la mer ! Ce 28 Mars, le premier bateau autonome en énergie et sans émission de gaz à effet de serre ni particules fines, propulsé à l’hydrogène et aux énergies renouvelables, est parti de Marseille pour rejoindre Calvi. Première étape de sa tournée Méditerranéenne. A son bord, deux professionnels de la navigation maritime, Victorien Erussard et Jérome Delafosse accompagnés de leur équipe. A l’origine, c’est Victorien Erussard qui rejoint l’initiateur du projet Energy Observer Frédéric Dahirel en 2013 pour participer à la réalisation du premier catamaran électro-éolien. 5 ans plus tard, le catamaran fait son baptême au large pour rejoindre la Corse. Pas moins de 37h de navigation et une production énergétique de 306,16kWh furent nécessaires pour joindre Marseille à Calvi.

Pour réaliser cet exploit, le catamaran construit en 1983, fût radicalement transformé. Deux éoliennes verticales, une aile de traction et 130m² de panneaux photovoltaïques ont été ajoutés au navire afin de réussir à produire de l’énergie (grâce à la pile à combustible et l’hydrogène stockée). Cette autonomie énergétique a un coût : 5,5 millions d'euros pour sa transformation, puis de 4 millions d'euros par an. Sa conception a été confiée à une équipe d'architectes navals aidée par l'institut de recherche CEA-Liten, dédié aux énergies nouvelles.

Aventure aussi bien humaine que technologique, avec cette première étape accomplie, ce Tour du Monde « propre » d’Energy Observer débute sous les meilleurs auspices. Porteur d’espoir, l’avancée en conditions maritimes extrêmes du projet pourrait permettre de témoigner de leur efficacité quant à une future application terrestre du procédé. Si cela s’avère, alors on pourrait voir un développement de grande ampleur de cette solution énergétique autonome. Ses partenaires : Total ; ENGIE ; Toyota observent de très près la suite des évènements et contribuent par conséquent financièrement au projet.

Rendez-vous dans 6 ans donc en Asie ou en Afrique, après plus d’une centaine d’escales et des milliers d’heures d’exploration pour confirmer qu’Energy Observer et ses ambitions de révolution énergétique ne prennent pas l’eau !

Pour suivre en direct la position d’Energy Observer, c’est par ici :

https://energyobserver.geovoile.com/tourdumonde/2018/tracker/?lg=fr

Pour plus d’informations :

https://www.energy-observer.org/fr/

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